
Pour cette édition du défi, j’ai choisi un genre que j’adore et dans lequel j’étais déjà à l’aise : la Fantasy Épique (ou Epic Fantasy).

Cet article fait partie du défi des 52 genres. J’y explique ma compréhension du genre après une seule semaine de recherche : je ne prétends pas être un expert. Les explications sur le défi se trouvent ici.
Cette semaine, j’ai commencé le tome 3 des Archives de Roshar, Justicière, de Brandon Sanderson. Il s’agit d’une saga que j’ai découverte récemment et que j’adore ! Sans doute ma série de roman préférée…
Si tu veux lire de la Fantasy Épique, il faut savoir que les auteurs d’Epic Fantasy aiment en général écrire des pavés de plus de 600 pages. Si ça t’inquiète un peu de voir autant de pages, saches que Brandon Sanderson est reconnu comme un auteur simple et un bon point d’entrée pour la Fantasy Épique.

Étant donné qu’il s’agit en général de romans très longs, réparties en plusieurs tomes, tu dois prêter une attention particulière à la préparation de ton monde, tes personnages et ton intrigue !
La Fantasy Épique se déroule bien sûr dans un monde différent du nôtre, et souvent dans un moyen-âge européen fantasmé.

Elle est présente, comme dans la Fantasy en général ; mais dans celle épique, elle joue pratiquement toujours un rôle important − et positif. On retrouve dans souvent des systèmes de « hard magic ».
Épique. C’est bien sûr là que le genre se distingue de la Fantasy classique. Manœuvres politiques, déchéances de nations, dieux venant sur terre… Et bien entendu, un cataclysme proche qui pourrait mettre fin à l’humanité.
Elle tend à être assez manichéenne : le bien contre le mal. Cela il, la Fantasy Épique moderne tend à avoir de plus en plus de personnages gris, du côté du bien ; il doit par contre toujours rester une différence claire entre les côtés du bien et du mal.

Ceci découle du paragraphe précédent : pour qu’il y ait une lutte entre le bien et le mal, il doit y avoir une force, une entité qui incarne le mal pur. Ses machinations font avancer l’histoire, et donnent une urgence à agir. La victoire de ce mal serait terrible pour tout le monde.

La victoire n’est pas acquise avec la seule force des armes ou des manœuvres politiques. Elle est remportée à travers les efforts d’un petit nombre de personnages faisant face à d’énormes dangers.
Un dernier conseil pour écrire de la Fantasy Épique : tu peux donner une grande pertinence à ton histoire en abordant, via tes univers imaginaires, des problèmes du monde réel.
C’est davantage un conseil général pour la Fantasy, mais il est important : à mes yeux, la fiction est un moyen d’éducation par le divertissement. Tu as l’occasion de créer une société et une histoire spécialement conçues pour délivrer un message. Ça ajoute une dimension supplémentaire à ton histoire.
Par exemple, les Archives de Roshar parlent de troubles mentaux, d’esclavage, de racisme… De façon subtile et non moralisatrice. La Fantasy permet justement de montrer des comportements du monde réel de façon détournée − sans leur affect.

Écrire une nouvelle de Fantasy Épique est un peu étrange − bien que j’adore le genre −, étant donné que c’est un genre qui s’écrit sur un grand nombre de pages. En général, le côté épique se prépare, lentement, avec de nombreux setups et payoffs ; ce qui donne une réelle satisfaction aux points culminants.
Voici malgré tout ma nouvelle de Fantasy Épique, l’une des plus longues de mon défi.
