
Un jeune personnage qui s’aventure dans des endroits hantés et maudits pour apprendre de la magie noire ou lutter contre des créatures surnaturelles… C’est ce que tu retrouveras entre autres dans la Dark Fantasy, à la croisée de l’horreur et de la Fantasy ! Un genre à l’ambiance sombre et souvent proche de l’apocalypse. C’est un genre qui a des similitudes avec l’horreur cosmique.

Cet article fait partie du défi des 52 genres. J’y explique ma compréhension du genre après une seule semaine de recherche : je ne prétends pas être un expert. Les explications sur le défi se trouvent ici.
De façon générale, ne prends pas ce que tu lis pour argent comptant. Soit un bon sceptique et teste un conseil pour savoir s’il fonctionne pour toi !
Comme pour tout type de Fantasy, le Worldbuilding est particulièrement important. La différence majeure est qu’ici, bien évidemment, l’univers devra être beaucoup plus sombre − à la fois dans son atmosphère et dans son histoire. J’aime notamment beaucoup l’univers des Murmures du Shar.

La Dark Fantasy s’adapte à toute échelle : on peut être à l’échelle de Nations et du monde comme dans la Fantasy épique, ou bien suivre un héros à l’échelle de sa simple histoire comme dans l’Heroic Fantasy.
On parle de Fantasy, après tout ! Que faire de la magie, ici ? Et bien, rien d’obligatoire, mais elle peut − comme le worldbuilding − contribuer à donner un ton sombre à l’histoire. La magie noire − possiblement opposée à une magie sacrée − est une bonne façon de créer une certaine ambiance dans le récit.
La magie est souvent dangereuse et son utilisation requiert un grand coût.
Les héros réussissent rarement sans payer un grand coût − ou bien ils réussissent parce qu’ils ne sont pas des saints eux-mêmes. En effet, vaincre le grand méchant pour de bon n’aurait pas une vibe très… Dark, en somme !
Les héros sont traumatisés par les épreuves qu’ils ont subies. On part d’une mentalité assez pessimiste, dans une œuvre au contexte psychologique lourd. Les combats ou les horreurs que subissent les personnages sont décrits avec plus de précisions ce qui donne une dimension violente à ces œuvres.
Comme je viens de le discuter, le protagoniste de l’histoire possède une moralité grise − il a de gros défauts ! En fait, il faut éviter la moralité manichéenne de la Fantasy épique ; elle n’a pas vraiment sa place ici ! Ou alors, le mal prévaut sur le bien.

Voici une petite liste de tropes communs utilisés dans la Dark Fantasy. Rien d’obligatoire, bien sûr −, mais ça peut te donner des idées !
Cette fois-ci, je te présente une nouvelle extrait de mon recueil de Dark Fantasy Mémoires de l’Archipel d’Isoate. C’est déjà écrit pour une fois, autant en profiter 😉
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Béatrice S. says:
Je trouve cette nouvelle particulièrement bien écrite !
Lorenzo VILLARD says:
Ravi que tu l’ai remarqué ! Vu qu’elle vient d’un recueil de nouvelle que j’ai publié, je l’ai en effet bien plus travaillée !