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Qu’est-ce que la comédie horrifique ?
La comédie horrifique est un genre à la frontière de la comédie et de l’horreur − comme son nom l’indique si justement. Ça peut paraître absurde, et ça l’est. Plongeons ensemble dans ce magnifique genre ! Donc, bien entendu, il te faudra être un fan d’humour noir… C’est un peu le principe.
Cet article fait partie du défi des 52 genres. J’y explique ma compréhension du genre après une seule semaine de recherche : je ne prétends pas être un expert. Les explications sur le défi se trouvent ici.
De façon générale, ne prends pas ce que tu lis pour argent comptant. Soit un bon sceptique et teste un conseil pour savoir s’il fonctionne pour toi !
Mélanger horreur et comédie ?
Quelle drôle d’idée, comme dirait l’agent 117. Mais l’une des raisons qui font que ce sous-genre marche si bien est qu’en réalité, horreur et comédie partagent pas mal de choses en commun. Petite liste pour prouver mes propos :
- Ils doivent tous deux faire vivre des émotions fortes au lecteur
- Le suspens est crucial pour les deux (préparer une blague dans la comédie, l’arrivée du monstre dans l’horreur)
- Ils s’appuient sur le contraste pour créer de l’effet dramatique
- Ils laissent le lecteur souffler entre les moments forts
Mais, oui. Malgré ça, mélange comédie et horreur reste incongru. Raison de plus pour que ça marche : il faut se servir de ce décalage pour provoquer le rire !
Pense aux nanars d’horreur : ils sont plus amusants qu’effrayants, n’est-ce pas ? Et bien cette fois-ci, ce sera volontaire.
Deux grandes approches
En faisant mes recherches, j’ai trouvé deux approches opposées pour écrire une comédie horrifique. La première traite le rire et l’horreur comme deux éléments distincts, tandis que l’autre les mélange. Voyons ça plus en détail !
Comment écrire une comédie horrifique − première approche
Dans cette première approche, on va séparer horreur et comédie. On prend l’horreur au sérieux, et on utilise l’humour en dehors de ces moments.
La dissonance cognitive
On va retrouver un personnage qui plaisante dans un décor horrifique. Le rire vient des interactions entre les personnages, tandis que les éléments d’horreur apparaissent tels quels : terrifiants. Il y a une distinction nette entre ce qui est de l’humour et ce qui est de l’horreur.
De l’horreur contrôlée
Comme je l’ai déjà expliqué, on prend l’horreur au sérieux dans cette approche. Cela dit, pour que l’humour puisse quand même marche, les choses ne doivent pas être trop horrifiques − autrement, le lecteur n’aura plus du tout envie de rire.
Comment écrire une comédie horrifique − deuxième approche
Cette fois-ci, on mélange humour et horreur : tout se mêle dans un joyeux bordel !
Quand l’horreur devient absurde
Tu peux te servir du décalage entre la comédie et l’horreur pour créer le rire. Ce sont deux genres avec des tons très différents ; c’est donc parfait pour créer des scènes incongrues qui mêlent les deux et provoquent le rire par le décalage !
L’horreur est censée être… horrifique, en fait ! C’est sensé être terrible, bouleversant et empêcher les lecteurs de dormir − pas drôle ! Pour provoquer le rire, il va donc falloir rendre l’horreur absurde. Pas sérieuse. Et c’est la différence entre les deux approches.
Astuce : décrire le gore sans choquer
Pour décrire une scène d’horreur gore sans rentrer dans un mood trop lourd, concentre-toi sur ce qui arrive concrètement (zombie en train de dévorer quelqu’un tout en parlant au protagoniste) plutôt que sur les conséquences (sang, blessures)… Comme ça, tu peux inclure le gore dans la comédie tout en gardant un ton léger.
Une scène n’est horrifique que par la réaction des personnages
Même devant un monstre horrible, si le héros est en mode « ouais ok t’as pas un beau sourire ; et alors ? J’ai juste demandé mon chemin », ça ne fera pas peur au lecteur. Il faut que le protagoniste prenne les choses au sérieux pour que le lecteur ait peur.
Ou bien il faut que le narrateur rendre clair que le protagoniste a tord de prendre ça à la légère et que le ton de l’histoire risque de changer du tout au tout très bientôt. Mais je m’éloigne du sujet 😉
Créer de l’humour − en commun aux deux approches
Des actions absurdes de la part du grand méchant
On va retrouver le grand méchant en train de faire des choses sans intérêt, tel que tu shopping. Bah quoi ? Il doit bien trouver de la nourriture lui aussi, non ?
Apporter de l’inattendu
Il faut bien penser à renverser les tropes ; c’est-à-dire partir d’un trope d’horreur existant, et le modifie de façon inattendue pour créer une parodie. Tu peux même − sans que ce soit obligatoire − briser le quatrième mur. La comédie est un bon genre pour cela ; et dans notre cas, ça te permet de créer le rire tout en maintenant la tension des scènes d’horreur.
Rendre le gore cartoonesque
S’il est excessif au point de ne plus être crédible, il va alléger la tension, voir cause le rire − tout en restant dans l’horreur. C’est parfait pour notre genre !
L’humour noir
Bon, on ne va pas y échapper : ce genre oblige à plaisanter sur des sujets sérieux tels que la mort, la maladie, la discrimination, la souffrance… Le cadre s’y prête particulièrement. L’humour noir permet de créer le rire tout en restant dans le thème de l’horreur.
Nouvelle #11 : comédie horrifique
Mon ressenti
Si tu me connais un peu, tu sais à quel point j’aime l’absurde ; j’ai donc opté pour la deuxième approche. En plus, elle se prête mieux à une nouvelle, je trouve − le rythme étant trop soutenu pour inclure deux tons radicalement différents dans une même nouvelle.
Je n’ai pas été hyper inspiré pour cette nouvelle, alors j’ai préféré la garder courte − si c’est mauvais ET long, c’est la double peine pour le lecteur ! Pourtant j’aime bien l’horreur et la comédie, mais y’a des jours où c’est compliqué !
1 réflexion sur “La comédie horrifique : pourquoi ce mélange absurde ? − Défi #11”
Super intéressant comme d’habitude 😉 Attention cependant : beaucoup de fautes d’orthographe peut diminuer le plaisir 🤪😉