
Salut, toi ! Tu sais ce que c’est que de donner naissance à des personnages qui ressemblent à des statues de cire, plutôt qu’à des êtres humains pleins de vie ? Oui, moi aussi, j’ai connu ça ! Tu planches sur leurs histoires, leurs motivations, et pouf, ils finissent aussi plats qu’une crêpe du jour de la Chandeleur. T’avoueras, ça frustre !
Aujourd’hui, on conclut ma série sur les personnages d’après Brandon Sanderson. L’heure est donc venue de mettre Brandon Sanderson à l’épreuve du feu ! Oui, oui, tu as bien entendu. On adore ses conseils, mais qu’en est-il quand le maestro lui-même prend la plume ? Accroche ta ceinture, car nous allons décortiquer ensemble une de ses nouvelles pour voir si Monsieur Brando Sando applique réellement ses propres pépites de sagesse. C’est un peu comme espionner le chef dans sa cuisine, non ? 🤔 Alors, attrape ton café, ton calepin et ton sens critique, et prépare-toi à être épaté… ou pas ! 🕵️♀️📚
Ne pas suivre ses propres conseils, c’est un grand classique de l’humanité. Mais Brandon Sanderson est-il au-dessus de cela ? On va le voir aujourd’hui, en analysant l’une de ses nouvelles, à la lumière de tous les conseils qu’il a donné.
La nouvelle d’aujourd’hui est tirée du roman Le Livres Des Radieux (tome 2des Archives de Roshar, volume 2). Il s’agit du premier intermède entre la partie 3 et 4. Cette nouvelle présente le personnage de Lift, une enfant des rues s’apprêtant à piller un palais pour y manger les plats.
Aujourd’hui, tel un reverse engineer de la littérature, je vais essayer de retrouver quels ont pu être les notes de Brandon Sanderson en créant ce personnage.

Je rappelle que Brandon Sanderson parle de trois piliers pour que les lecteurs aiment ses personnages : l’empathie, l’intérêt et l’évolution. Il ajoute qu’on peut soit tous les utiliser, soit en utiliser un, mais très bien le faire.
J’ai trouvé quelques traces d’intérêt et d’évolution future pour Lift, mais pour Lift, on dirait que l’auteur a choisir de se concentrer sur l’empathie.

Brandon Sanderson aime caractériser ses personnages en fonction de trois curseurs : la sympathie, la proactivité et la compétence.
Pour ce qui est de Lift, on peut dire qu’elle est plutôt haut dans ces trois curseurs.
Étant donné que j’analyse l’exposition, il n’y a pas de changement de curseurs pour le moment. Logique.
D’après Brandon Sanderson, tout ce qu’on écrit peut rentrer dans quatre cases, qui sont autant d’outils pour l’auteur : les dialogues, descriptions, actions et introspection.
Avec ces outils, on peut décrire les 5 facettes d’un personnage (sympathie, proactivité, défauts, compétences et motivation), ainsi que ses divers traits de personnalité.
Brandon Sanderson a-t-il bel et bien utilisé les quatre outils de l’écrivain, à la fois pour présenter les 5 facettes du personnage, mais aussi sa personnalité ? Je te montre les exemples les plus parlants !

Brandon Sanderson joue principalement sur l’humour pour augmenter la sympathie du lecteur envers Lift. Mais de l’humour qui naît de ses traits de personnalité ; l’auteur fait d’une pierre deux coups en augmentant la sympathie tout en décrivant les traits de personnalité !

Cette analyse conclut cette petite série d’articles sur le cours sur les personnages de Brandon Sanderson. Je vais sans doute analyser ses autres cours, donc si tu veux que j’en traite un en priorité, dis-le-moi en commentaires !
Dalbes says:
C’est toujours intéressant d’analyser un roman, de décortiquer ce qui fonctionne. Bien sûr, on n’est pas obligé de suivre toutes les règles, on peut parfois essayer d’autres manières de faire… Avec le risque que le lecteur n’adhère pas. Mais on peut bien s’amuser !
Lorenzo VILLARD says:
C’est sûr, il faut trouver les façons de faire qui nous plaisent personnellement !