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Aujourd’hui, on sombre dans les tréfonds d’internet, avec un genre très… particulier : la creepypasta ! Mais il me tient à cœur ! Je lisais ces histoires, adolescent, et qu’elles me fichaient réellement la trouille ! Ah, les souvenirs…
Cet article fait partie du défi des 52 genres. J’y explique ma compréhension du genre après une seule semaine de recherche : je ne prétends pas être un expert. Les explications sur le défi se trouvent ici.

Ce mot est dérivé de copypasta qui est un bloc de texte qu’on a tellement copié-collé (copy-paste en anglais) qu’on en a perdu la source.
Il se mêle à « creepy », que l’on pourrait traduire par « effrayant, malsain, dérangeant ».
Une creepypasta c’est donc ça, à l’origine : des légendes urbaines, inquiétantes et dérangeantes, qui se transmettent sur internet.
Le texte peut s’accompagner d’autres médias pour ajouter de la crédibilité, ou une dimension malsaine, à l’histoire : images, vidéos, enregistrements audios…
Je dois dire que certaines creepypasta m’ont plus impacté que je ne l’aurais cru. Il y a quelque chose de si… malsain parfois, qu’il est dur de ne pas se laisser entraîner. Particulièrement pour Suicide Mouse. Je ne recommanderais pas les lectures ci-dessous aux âmes sensibles.

Entités mystérieuses, cartouches de jeu vidéo hantées, cassette d’épisode perdu et maudit (d’un dessin animé connu, comme Mikey Mouse) : tout ce qui est étrange se prête bien aux creepypasta !
La creepypasta est un sous-genre de l’horreur : créer une réaction de peur reste central !

Tu dois rendre le lecteur nerveux, inquiet à propos de son environnement. Créer de la paranoïa en lui ; remettre en cause ses certitudes. Si tu arrives à ce que ton lecteur se retourne − juste pour vérifier − tu as tout réussi !
Donne à ton lecteur le sentiment terrible que quelque chose de terrible va se produire. Une impression cauchemardesque.
C’est un choix. Tu peux soit décider de ne pas nommer les villes et personnages pour donner un sens de mystère, ou alors être hyper spécifique (donner le nom exact des entreprises, des personnes…). Le fait que l’histoire puisse être réelle ajouter quelque chose à l’effroi

Parle de quelque chose d’inexpliqué et donne-lui un semblant de crédibilité. N’hésite pas à utiliser la science quand ça t’arrange pour cela.
Le flou n’est pas la même chose que l’inconnu ; on parle ici d’une image floue, d’une vidéo de mauvaise qualité, d’un audio à peine compréhensibles… En soit, quelque chose dont la provenance semble incertaine et à laquelle la mauvaise qualité rajoute un côté inquiétant, voire malsain.
Transformer ce qui est familier va briser les certitudes de lecteur et renforcer sa paranoïa
Une histoire à propos d’un enfant effraie plus, en général. Ils sont vus comme innocent et sans défense. On ne veut pas qu’il leur arrive du mal…

Je parlais de détourner la réalité. Et bien avec les miroirs, vous êtes servis… Il y a de quoi faire : déformer l’image qu’ils renvoient, ou les transformer en portails vers des mondes parallèles… Ça marche aussi avec les écrans 😉
Cela peut effrayer pour deux raisons : un protagoniste seu et la paranoïa du lecteur vont bientôt s’unir pour le pousser à se demander : pourquoi cet endroit a-t-il été abandonné. Qui vivait ici ? Y a-t-il des reliques du passé entre ces murs ?
Une technologie qui se retourne contre nous est effrayante. Encore une fois, la distorsion de la réalité. La technologie est censée marcher, nous servir. Alors, quand elle en fait qu’à sa tête et devient dangereuse pour nous…
Une bonne façon de créer un monstre qui met mal à l’aise est de décrire ses yeux, dents et sourire d’une façon… glauque !

Certains protagonistes vont essayer de se battre contre elle, mais ils vont systématiquement échouer. Elle est là pour faire peu, elle ne peut pas être vaincue par le protagoniste ; et ça doit être clair.
La plupart des protagonistes vont plutôt tenter de la fuir ou de l’ignorer.
Il est aussi intéressant d’explorer un personnage qui n’a pas conscience de la « chose ». De ce qui cloche. Alors que le lecteur, lui, commence à comprendre peu à peu…
Les creepypasta sont des nouvelles ; il font donc retenir l’attention du lecteur dès les premières lignes. Le début est très important ; il indique à quel point la creepypasta sera engageante, effrayante : le premier paragraphe donne le ton.
Commence l’histoire sans fantastique, mais on prépare le terrain (avec du foreshadowing par exemple). Donne à tes lecteurs une impression de normalité, pour mieux la distordre ensuite.
Renforce le suspense… S’il monte suffisamment haut, tes lecteurs vont commencer à psychoter, à devenir paranos, voire effrayés. Donc mise à fond sur l’atmosphère !
Partir de la fin est particulièrement important ici. Il faut partir de l’idée effrayante que tu as eue, et construire l’histoire en fonction de ça. Toujours la garder à l’esprit.
Aussi : pense à prendre une idée qui TE fait peur : tu seras plus précis dans la description de ce que ton héros ressent.
Et enfin, garde ton histoire courte : une creepypasta est une nouvelle faite pour être brève et impactant. Donc, va à l’essentiel.
Tuer le protagoniste ne suffit pas : c’est presque décevant, après tout les efforts pour instaurer du suspens et une ambiance angoissante. Une disparition fait par exemple une bien meilleure fin.

Le but est de trouver une chute sans relâcher la tension. Les fins possibles sont :
Ça a été perturbant de lire les creepypasta. Je comprends pourquoi ça me foutait la trouille, adolescent ! C’est quelque chose !
Quant à l’écriture de la nouvelle, j’ai eu un peu de mal. Je suis parti sur une première version, je l’ai revisitée, j’ai eu envie de tout recommencer… Mais au final, je suis satisfait de ce à quoi je suis arrivé. Ça m’a sorti de ma zone de confort − bien que j’ai beaucoup aimé l’écrire, et que le premier jet m’est venu facilement !
Cette fois-ci, je ne te donne pas d’informations sur la nouvelle avant de la lire. Je te laisse découvrir ça…
PS : Si tu connaissais déjà les creepypasta, ou que tu viens d’en lire avec cet article, laquelle t’a le plus marqué ? Et qu’est-ce que tu as trouvé le plus terrible ? Dis-moi tout en commentaire !
